Insectes : Le monarque
March 31, 2014
Le monarque donne tout son sens au terme « métamorphose », lui qui a la capacité de se transformer de chenille en chrysalide, puis en papillon. De même, le timbre courant de faible valeur nominale (22 ¢) consacré au monarque transformera votre vignette de 63 ¢ en affranchissement au tarif actuel du régime intérieur. Cette nouvelle figurine met en valeur le style graphique tout personnel de Keith Martin que l’on retrouve dans la riche série de timbres courants de faible valeur nominale émise au fil des ans. Dans un commentaire à-propos, le designer déclare que cette émission lui a permis « de donner sa forme adulte à la chenille de la figurine de 2 ¢ émise en 2009 ».
Voyageur au long cours, le monarque quitte l’Amérique du Nord à la fin de l’été et parcourt 4 000 kilomètres pour aller hiverner dans le nord-ouest de Mexico. Le voyage de retour s’étire sur quatre générations. Au Canada, les habitats naturels de cet insecte se situent dans la plupart des régions du centre et de l’est, mais il arrive qu’on l’aperçoive bien plus au nord, jusque dans la région de la baie James. Malheureusement, les populations de monarques diminuent considérablement chaque année (d’après les données récentes, elles sont à leur plus bas) en raison de la réduction de leurs habitats par l’activité humaine et de l’utilisation d’herbicides qui détruisent l’asclépiade, privant le magnifique lépidoptère de sa principale nourriture.
En plus de ravir les collectionneurs et de servir d’affranchissement, le timbre sensibilisera la population à l’existence de cet éblouissant papillon, comme il l’a fait pour l’illustrateur de la série. « Ma participation au témoignage que rend Postes Canada à la complexité du cycle de vie du monarque a renouvelé mon intérêt pour cette merveille ailée, explique Keith Martin. Je rêve de me rendre dans une forêt mexicaine de sapins oyamel et d’y admirer les millions de ces papillons qui les tapissent. »